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Rejoignez le programme de formation sur la transformation organisationnelle vers le travail auto-organisé cohorte 2018-2019

Pour la première fois au Québec, Patrimoine-RH organise, en partenariat avec Desjardins et DPME, une cohorte de co-développement pour la transformation de l'entreprise traditionnelle vers une entreprise plus agile (concept de l'entreprise libérée ou travail auto-organisé).

  • Vous aimeriez rendre votre organisation plus flexible, plus proactive, plus créative?

  • Vous souhaitez transformer vos employés en collaborateurs engagés?

  • Vous aimeriez développer un sentiment d'appartenance fort de tous les acteurs de l'entreprise?

Ce programme est fait pour les leaders de demain comme vous!

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Objectif de ce programme :

  • Accompagner les leaders qui souhaitent réinventer leur organisation

  • Permettre aux participants de partager leurs expériences et de s'entraider dans la transformation

  • Créer des outils, supports en équipe répondant au besoin de chaque membre de la cohorte

  • Partager les meilleures pratiques entre les membres

  • Bâtir des liens forts et durables entre les leaders

  • Rencontrer des entreprises inspirantes en cours de transformation (échanges et visites d'entreprises)

Nos différentes cohortes seront situées à :

Québec, Lévis, Ste-Marie de Beauce et Montréal.

Démarrage des cohortes à la rentrée 2018 :

  • Cohorte de Lévis : Rencontre de lancement le mardi 6 novembre

  • Cohorte de Québec : Rencontre de lancement le mercredi 7 novembre

  • Cohorte de St-Marie de Beauce : Rencontre de lancement le jeudi 1er novembre

  • Cohorte de Montréal : rencontre de lancement le vendredi 20 novembre

Programme identique dans pour chaque cohorte.

Rencontre de lancement :

  • Présentation en détail du programme 2018-2019

  • Activité brise-glace : mieux comprendre les avantages de ce mode de management

  • Partage d'expérience de plusieurs entreprises ayant débuté cette transformation

  • Plan d'action pour les rencontres suivantes

Les rencontres "ateliers" seront organisées :

  • Une fois par mois (voir planning ci-dessous pour chaque cohorte)

  • Le parcours comprendra 16 rencontres pour chaque cohorte dont celle de lancement

  • Durée par atelier de 3 à 4 heures selon les programmes/lieux

  • Horaires 8h ou 9h à 12h (déjeuner offert sur place)

  • Moment d'échanges sur les pratiques, succès, difficultés rencontrées en entreprise.

  • Une seule thématique par rencontre en lien avec l'entreprise libérée

  • Une synthèse sera réalisée après chaque rencontre et mise à disposition de toutes les cohortes

Les sujets abordés lors de ces ateliers seront :

  • Comment démarrer la migration d’un management hiérarchique à une gestion plus agile (entreprise libératrice, holacratie, métaction ou travail-auto-organisé)?

  • Rêver son entreprise!

  • Comment s'assurer que rien n'entrave l'initiative et la créativité des collaborateurs

  • Gestion et acceptation de l'erreur

  • Se focaliser sur les forces

  • Coordination et partage du savoir entre les équipes

  • Gestion de projets

  • Comment prendre une décision dans ce type d’organisation? La sollicitation d'avis;

  • Gestion en situation de doute!

  • Comment organiser les achats et investissements?

  • Communication interne, levier essentiel

  • Définition de rôles

  • Comment mesurer la performance au niveau des équipes et celle individuelle?

  • Recrutement, intégration, formation, congédiement, comment cela se passe-t-il concrètement?

  • Implication, horaires de travail et flexibilité

  • Culture d’entreprise forte à développer

  • Le patron, un collaborateur comme les autres!

  • Développer la cohésion d'équipe

  • Partager le pouvoir…de faire mieux ensemble

  • La rémunération et augmentations de salaire

  • Etc.

Les dates* selon chaque cohorte

  • Cohorte de Lévis : Rencontre le premier mardi de chaque mois

  • Cohorte de Québec : Rencontre le premier mercredi de chaque mois

  • Cohorte de Beauce : Rencontre le premier jeudi de chaque mois

  • Cohorte de Montréal : Rencontre le premier vendredi de chaque mois

*Les dates pourraient être modifiées selon les jours fériés ou période des fêtes

Les avantages d'être membre de ce programme :

  • Parcours de 64 heures de co-développement

  • 4 heures de coaching individuel offert par Patrimoine-RH tout au long de l'année

  • Bénéficier des expériences des membres de la cohorte

  • Trouver des solutions ensemble face aux problématiques rencontrées de chaque membre

  • Accéder à tous les documents, outils, vidéos de co-développement de toutes les cohortes (page privée : Co-développement vers une entreprise plus flexible)

  • Créer des liens forts entre les participants "La communauté de changement"

  • Tous les membres bénéficient d'un rabais de 15% sur toutes les formations offertes par Patrimoine-RH

Les participants

Propriétaires d'entreprise, leaders, gestionnaires venant du privé, public, parapublic ou du communautaire et souhaitant repenser leurs pratiques. 

Vous êtes un consultant, coach ou un formateur indépendant désirant accompagner des entreprises vers ce mode de gestion? Nous avons crée une cohorte spécialement pour vous (Programme Cohorte-Experts).

Votre investissement

5.760$, incluant les 16 rencontres soit un programme d'accompagnement de 64h, ainsi que les déjeuner et collations. 

Places limitées 

Seulement 10 places par groupe. Nous privilégions la qualité et la profondeur des échanges au volume. Les places ne peuvent être réservées.

Nos partenaires

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Développement PME (DPME), en route vers une organisation libérée !

Performance et bien-être au travail, quel est le secret de réussite de DPME ?

Nous cherchons tous le bonheur. Et puisque, nous passons une grande partie de notre temps au travail, pourquoi ne pas être plus heureux au travail ?

Chez DPME, les décisions sont, désormais, prises en petits groupes et cela fonctionne !

L’entreprise est en croissance et les collaborateurs se disent plus heureux.  Cette absence de hiérarchie favorise leur autonomie et leur responsabilisation, mais aussi, leur implication dans les missions de l’entreprise. Ils ont fait le choix d’un mode de gestion appelé « Entreprise libérée » ou « Travail auto-organisé » où chacun devient acteur.

Qui est DPME ?

Développement PME (DPME) est une organisation sans but lucratif qui contribue à l’essor économique de la région de la Chaudière-Appalaches. Leur mandat est d’offrir des services personnalisés, à un coût accessible, afin de sensibiliser et d’accompagner les entreprises manufacturières dans l’implantation de meilleures pratiques d’affaires.

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Plaisir et travail vont-ils de paire ?

Selon l’étude GALLUP au niveau mondial, le pourcentage de salariés engagés, c'est-à-dire se levant le matin heureux d’aller travailler, est de 11%. Les salariés désengagés c’est-à-dire venant chercher leur salaire sans prendre d’initiatives, représentent 61%. Enfin, les désengagés, sont tellement malheureux qu’ils viennent au travail chaque jour pour démontrer leur malheur et saboter le travail ou le moral des autres.

Il faut garder à l’esprit que la première raison qui nous pousse à travailler est celle de gagner de l’argent pour répondre à nos besoins primaires, mais aussi pour créer du lien social.

« Un salarié heureux est 33% plus productif et 55% plus créatif »
— Source Gallup

Le plaisir au travail reste encore secondaire dans de nombreuses cultures et le Québec n’y fait pas exception. Pourtant, il est prouvé qu’un salarié heureux est 33% plus productif et 55% plus créatif. La performance et le plaisir s’autoalimentent. A contrario, la productivité d’un salarié malheureux serait 10 % inférieure à la moyenne. Et on sait, aujourd’hui, que moins d’un salarié sur deux admet se sentir bien dans son travail.

Comment sortir de ce cercle vicieux ? Existe-t-il une recette magique qui permettrait d’instaurer un cercle vertueux entre performance et plaisir?

Selon une enquête réalisée par Deloitte en 2016 au Canada, 77% des répondants de tous les niveaux estiment que la capacité de leur organisation à offrir des programmes de leadership adapté à la génération Y est faible.

« Il faut s’éloigner des structures hiérarchiques et traditionnelles qui confient le leadership à un nombre de personnes relativement restreint. »

L’importance de l’environnement de travail

Le premier réflexe est de considérer que pour rendre les salariés plus heureux, il convient d’augmenter leur salaire. C’est bien connu, même s’il y contribue, l’argent ne fait pas le bonheur. Une augmentation de salaire ne suffit pas à rendre heureux, ni à fidéliser un collaborateur. L’effet est limité dans le temps et n’a d’effet qu’à court terme.

Des entreprises choisissent plutôt d’améliorer l’environnement de travail. Si les cafétérias, baby-foot, tables de ping-pong ou salles de sport sont certes appréciés, encore faut-il que cela soit le souhait des collaborateurs et non celui d’une direction ou d’un service RH, juste pour être dans la tendance. D’autres entreprises tablent sur la nomination d’un Chief Happiness Officer (CHO) en charge de veiller au bonheur de chacun en entreprise.

Faire le choix d’un management humain

Comme le disait Gandhi, on ne peut pas changer le monde sans commencer par se changer soi-même. Mais cette remise en cause n’est pas si évidente puisqu’elle relève en grande partie de nos émotions et de notre égo qu’il faut savoir mettre de côté.

Bien sûr, instaurer le concept de l’entreprise libérée n’a pas été si simple à mettre en place chez DPME. Dans certains cas, des messages ont pu être difficiles à entendre et à accepter ! Nous sommes tous formatés depuis notre entrée dans le monde du travail à avoir un supérieur qui nous dit quoi faire et comment le faire. Il faut donc se déprogrammer, se questionner et redonner du sens à ce que l’on fait chaque jour! Mais la confiance, la persévérance et la bienveillance de Daniel Voyer et de Roselyne Guillemette est la clé du succès de la transformation actuelle de leur organisation. Ils ont fait le choix d’un management humain où les collaborateurs sont au cœur du développement de l’entreprise. Nous avons tous des responsabilités et des compétences différentes. L’accepter permet de souligner l’importance de la collaboration et l’intelligence collective, et d’en tirer tous les bénéfices, notamment pour mieux desservir nos « VRAIS PATRONS », nos clients.

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Après seulement quelques mois, voici quelques commentaires partagés par les collaborateurs de DPME :

« Dans mon travail quotidien, je suis plus autonome, on me fait plus confiance dans les domaines pour lesquels je suis pleinement compétente. J’ai besoin de faire moins faire valider, vérifier, approuver, mon travail. On s’organise en équipe pour distribuer le travail. »
« Belle marque de confiance de l’organisation de nous donner plus de marge de manœuvre dans certaines décisions. Cela accélère aussi certains dossiers le fait de travailler en équipe et prendre des décisions »
« Les avantages dont tout le monde bénéficie (collaborateur, organisation et nos clients) :
- La possibilité de prendre des décisions plus rapidement (décisions qui sont par exemple déjà budgété ou dont nous savons qu’elle fait du sens pour l’organisation)
- Réduire des suivis ou rencontre avec notre directeur attitré. Si j’ai un suivi important à faire, la direction va le savoir de toute façon
- Moins avoir l’impression de surveillance de la part de la direction
- Mais surtout, une écoute vraiment plus grande de la part de la direction »
« Dans le quotidien, on ressent une plus grande liberté d’agir, être créatif et prendre des décisions. On sait que nous sommes tous responsable de la pérennité de l’entreprise et la communication se fait naturellement. »
« L’équipe échange davantage via le système de communication Google, texto et mail que face à face, mais l’option vidéo est toujours disponible. La gestion du temps est optimisé dû aux déplacements qui sont réduit. »
« Le mode Agile apporte une qualité de vie optimale car la gestion du temps et des tâches est entre les mains des employés; les pertes de temps sont minces et permet de réaliser nos tâches efficacement tout en jonglant avec les autres priorités de la vie. Gérer ses propres horaires selon des paramètres de tâches claires et souples, la balance Vie-Travail-Loisir s’en retrouve bonifiée. »
« Le mode agile nous donne la possibilité d’élargir nos compétences à travers toute l’équipe.
Cela nous permet aussi d’avoir une autonomie complète dans notre travail et même de prendre de l’initiative dans certains projets de l’équipe. Implication plus présente avec les autres membres de l’équipe »
« Depuis que notre équipe est passée en mode Agile, cela me permet d’être encore plus autonome et de participer à l’élaboration de certains projets. Le mode Agile est sans contredit une des meilleures façons d’être polyvalente au sein d’équipe de travail. »
« Beaucoup plus d’autonomie, plus de pouvoir décisionnel dans ses dossiers, plus de liberté dans son travail. Ça apporte aussi plus de proximité avec la direction. »
« Le mode agile a permis d’éliminer des procédures administratives et d’être plus centré sur l’action. Ce mode agile m’a permis d’apporter ma créativité et d’avoir plus d’initiative. La communication avec la direction a été améliorée puisqu’il y a moins d’intermédiaire. Il reste encore du travail pour assurer une harmonie dans la communication d’équipe en raison des différences dans les styles de communication et les expériences passées. Le mode agile permet par contre de mieux se rapprocher de nos collègues pour la gestion des mandats et surtout les prises de décisions, puisque nous sommes moins dans un mode de contrôle et de jugement, mais plus dans un mode de travail participatif. »
« Le travail d’équipe revêt une grande importance pour moi et depuis que le mode agile fût instauré chez-nous, je sens une nouvelle dynamique très positive au sein de notre équipe. Ce modèle m’aide à mieux performer car nous avons l’option de prendre des décisions en équipe et de se partager des tâches et choisir celles que nous aimons faire, et ce, dans le but d’atteindre le même objectif. Ensemble on va toujours plus loin! »

Ces témoignages vous ont-ils inspirés ? 

« Le bonheur au travail n’est pas si loin, mais faut-il encore avoir le courage d’y croire et d’agir! »
— Les Happy-Culteur RH

Nous remercions l’équipe DPME pour la confiance qu’ils nous accordent et leur souhait de devenir une organisation inspirante.

Sabine Pouillion – Philippe Zinser, Les Happy-Culteurs RH

Sûrement un des pires métiers... pourtant l’engagement des employés est incroyablement fort? Pourquoi?

Attention, si vous êtes allergique à la confiance, à l’enthousiasme, au bonheur, à la croyance que l’humain est bon, cet article peut en contenir quelques traces.

Vous vous plaigniez parfois de votre job?

Vous pensez ne pas être payé à la juste valeur de celui-ci? Votre emploi n’est pas suffisamment reconnu? Où vous n’avez pas assez de reconnaissance de vos clients?

Vous pensez que votre organisation n'est pas assez compétitive pour recruter les meilleurs?

Vous pensez que les conditions que vous offrez à vos futures recrues ou employés ne sont pas assez « généreuses » (salaire, avantages, temps plein, télétravail, assurances collectives, bonis, primes, 5@7, etc) et que c’est pour cela qu’ils ne viennent pas ou ne restent pas?

Après la lecture de cet article, vous regarderez surement les choses autrement!

Vous êtes un chef d’entreprise, un gestionnaire « Manager », un recruteur, et vous vous demandez comment attirer, fidéliser et mobiliser vos employés? Que vous soyez dans les technologies de l’information (TI), dans le domaine industriel, manufacturier ou bien dans la prestation de service…C’est tout aussi compliqué de recruter! Alors, que dire de ce métier…

Comment convaincre des candidats d’accepter un emploi saisonnier, en dehors d’une grande ville, sans tous les avantages sociaux, tout en étant l’un des métiers les moins « sexy » au monde?

Vous vous dites certainement :

MISSION IMPOSSIBLE!

Et bien, découvrez comment une entreprise Québécoise faisant face à toutes les contraintes ci-dessus sait recruter et mobiliser ses collaborateurs à répondre …

Aux vrais « besoins » de leurs clients!

Vous êtes septique?

Attendez de lire la suite!

« Je vous assure un vrai job de merde! »
1ENVIRO5

Bienvenue dans l’entreprise Enviro5, spécialiste en récupération et traitement des fosses septiques résidentielles, commerciales, municipales, agricoles depuis plus de 40 années dans la région de Roxton Pond! Entreprise d’environ 90 employés.

Les dirigeants de cette entreprise, Isabelle Valcourt et Frédéric Côté, sont des gens passionnés qui aiment leurs « Employés » collaborateurs et pour qui le bien-être est primordial!

« Cela ne peut pas être un emploi de merde, sur toute la ligne! »

Lors de notre conférence « Chef, écoutez-moi! » sur le management par la confiance (concept de l’entreprise libérée), nous avons rencontré Isabelle.

Quelques semaines plus tard, lorsque nous faisons la connaissance de son conjoint Frédéric, nous sommes certains qu’ils partagent, tous deux, la même philosophie que nous.

« Les employés sont bons et nous devons leur faire entièrement confiance ! »

Ils nous parlent alors de plaisir, bonheur, sentiment d’appartenance, sentiment de fierté, de respect de l’humain et de l’environnement, comme objectif de croissance! Waow!! Nous sommes loin, très loin des mots rendement, productivité, contrôle, etc.

«  Le plaisir, le bonheur, sentiment d’appartenance, sentiment de fierté, de respect de l’humain et de l’environnement, comme objectif de croissance... »
— Isabelle et Frédéric (Enviro5)
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Soyez rassurés, cette entreprise à aussi l’objectif de rester performante, rentable et pour cela elle peut faire confiance à Jocelyn Brien qui est en charge des finances! Mais ils sont convaincus qu’en travaillant sur le bonheur des employés, l’intelligence collective et la confiance, le reste suivra!

Leur objectif est d’offrir à leurs collaborateurs, le meilleur ENVIROnnement pour travailler. Ils souhaitent que tous puissent concrètement agir et prendre les meilleures décisions, au meilleur moment pour servir les vrais patrons de cette organisation, LEURS CLIENTS!

 Ils décident donc de transformer leur organisation pour en faire une entreprise libérée, afin de contribuer à l’épanouissement de chacun.

Culture de la transparence et de la confiance

Frédéric n’a pas perdu de temps pour se mettre en action et montrer l’exemple! Lors de notre première intervention, il a partagé à ses employés sa vision d’entreprise et l’une de ses inquiétudes…

Comme il nous l’a dit :

« Je me suis jeté à l’eau sans trop réfléchir si je devais ou pas partager certaines choses…cela faisait plusieurs jours que je dormais moins bien.  »
— Frédéric

Sa problématique est que l’entreprise doit prochainement soumissionner sur un appel d’offre important pour maintenir les emplois de tous! Il sait aussi qu’un appel d’offre est souvent synonyme de choix administratifs! Alors que leur entreprise souhaite devenir contributeur d’innovation dans le domaine de l’environnement. Alors, comment se démarquer et faire reconnaître leurs réelles expertises?

« Je suis certain que tous ensemble, nous serons bien meilleurs qu’un simple comité de direction, alors n’hésitez pas si vous avez des propositions!  »
— Frédéric

Le remue-méninge était lancé!

La grande majorité des employés ont proposé des idées et ont souhaité participer concrètement à la réussite de ce défi. Cette transparence n’a pas entrainé de l’inquiétude, mais de l’engagement des collaborateurs à vouloir réussir ensemble.

L’aventure continue et nous sommes certains qu’avec l’enthousiasme de tous les acteurs, cette organisation deviendra une référence en management!

Vous souhaitez en savoir plus sur cette belle aventure, suivez-nous sur les réseaux sociaux!

Nous sommes chanceux!

Tous les jours, nous nous disons que nous avons une chance inouïe de rencontrer des gens comme Isabelle et Frédéric. Nous faisons le plus beau métier du monde, en instaurant la culture du bonheur et de la confiance dans les entreprises. Nous espérons aussi pouvoir contribuer à notre niveau au bien-être des personnes au travail et à un monde meilleur!

Les Happy-Culteurs RH – Sabine Pouillion et Philippe Zinser

Faut-il vraiment recruter un nouveau gestionnaire/manager après le départ du précédent?

Vous avez un poste de gestionnaire vacant et vous ne voyez pas comment faire autrement qu'en recruter un autre?

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Recruter ou pas?

Que faire?

Mise en contexte

Vous venez d'apprendre qu'un de vos gestionnaires a décidé de continuer sa carrière professionnelle ailleurs? Vous venez de faire un changement organisationnel et suite aux différents transferts internes, il vous faut un nouveau gestionnaire pour remplacer un poste devenu vacant? Autre possibilité, vous avez dû vous séparer d'un gestionnaire et il vous faut le remplacer?

Vous vivez une de ces situations? Et si, votre solution était tout autre?!

Imaginez, que vous décidiez de ne pas remplacer votre gestionnaire pour donner plus d'autonomie et de responsabilité à l'ensemble des collaborateurs? Et qu'avec eux, vous décidiez de repenser l'organisation du travail?

Avant de dire non, répondez à ces cinq questions? Et comptez le nombre de OUI obtenu.

  • Vous pensez que l'équipe en place a les meilleurs joueurs?
  • Lorsque l'ancien gestionnaire était absent (vacances, maladie, ou autres), le service était à l'arrêt?
  • Pensez-vous qu'avec un peu d'accompagnement le collectif pourrait faire émerger un leader ou un leadership tournant?
  • Êtes-vous d'accord qu'à plusieurs nous sommes plus intelligents que tout seul?
  • À votre avis, vos collaborateurs (employés) seraient-ils plus engagés s'ils pouvaient décider par eux-même des décisions à prendre pour réaliser leurs tâches, trouver des solutions voire proposer des idées d'amélioration?

Vous avez entre 3 et 5 OUI.

Repensez sérieusement votre décision, car il semblerait que vous avez les ingrédients pour attendre vos résultats (objectifs) avec les joueurs actuels! Avec un peu de coaching et de formation, vous aurez sûrement une Dream Team!

Vous avez seulement 2 OUI!

Oups, votre organisation (équipe) a besoin d'aide rapidement! Elle souffre d'un manque de cohésion, de compétences, d'autonomie, de reconnaissance, ou ensovre d'engagement! Un diagnostic devrait être réalisé rapidement. 

Vous n'avez répondu qu'une seule fois OUI, ou aucune fois!!

Vous devez penser que le titre et le sujet de cet article n'ont aucune logique, ni aucun bon sens et qu'un service sans chef, c'est le début d'une désorganisation totale! Vous avez peut-être raison, mais dans les faits, c'est vous qui avez répondu le plus honnêtement à nos cinq questions en tenant compte de votre environnement! Et il semblerait, que certains ajustements doivent être réalisés avec ou sans gestionnaire!

« Un service, un département sans chef, c’est le début d’une désorganisation totale! »
— Là est la question?

Vous êtes un gestionnaire?

Vous vous demandez peut-être si notre rôle est de supprimer cette fonction? La réponse est clairement non! Par contre, nous changeons votre rôle de directeur, chef, contre-maître etc. pour la fonction de LEADER-COACH!

Quelles sont les différences entre un gestionnaire traditionnel et un leader-coach?

  • Le chef existe pour l’autorité, le leader pour soutenir.
  • Le chef a besoin de s’imposer avec des arguments, le leader le devient naturellement!
  • Pour un chef, l’autorité est un privilège, pour le leader est un devoir de servir.
  • Pour le chef : « Ici, c’est moi qui décide », le leader : « Ici, nous trouvons des solutions ensemble ».
  • Le chef inspire de la peur ou détient la prime, on le craint, on lui sourit en face et on lui tourne le dos quand il est absent. Le leader inspire la confiance, donne le pouvoir aux collaborateurs de l’auto amélioration, il est enthousiaste et quand il est présent, il fortifie le groupe.
  • Le chef cherche le coupable quand il y a une erreur, il sanctionne, punit, blâme, etc. Le leader ne cherche pas le ou les responsables, mais les causes et trouve des solutions avec le collectif. Il encourage la prise de risque et donc accepte les erreurs!
  • Le chef est dans le « comment faire », il assigne les tâches, ordonne à chacun ce qu’il doit faire, et attend qu'on lui obéisse. Le leader est dans le « pourquoi le faire », il donne du sens au travail, aux tâches, il montre l’exemple, travaille avec et comme les autres, il n’attend pas que tout soit parfait du premier coup, il est dans l’action (voir la métaction).
  • Le chef fait du travail une charge, le leader un privilège.
  • Les collaborateurs qui ont un leader, peuvent se fatiguer plus que s’ennuyer, parce que le leader transmet le plaisir de vivre et de travailler au quotidien.
  • Le chef sait comment faire les choses et trouve seul les décisions à prendre, le leader enseigne l’art de trouver des solutions ensemble et les encourage!
  • Le chef garde le secret du succès, alors que le leader partage les clefs de la réussite.
  • Le chef utilise les gens, le leader collabore, prépare la relève et son départ.
  • Le chef gère les employés collectivement et connait bien leurs faiblesses. Le leader donne de l’intérêt à chacun de ses collaborateurs, il connait leurs forces individuelles et collectives. Il respecte la personnalité, s’appuie sur le fait que l’homme est naturellement bon!
  • Le chef dit, « Allez », le leader dit « Allons ».
  • Si tu as peur de ton supérieur, c’est un chef. Si tu l’aimes c’est un leader.
  • Le leader favorise le groupe à travers le travail en équipe, il forme d’autres leaders, il est clair, concret et transparent dans ses attentes. Il motive, encourage, son engagement est contagieux.
  • Le chef arrive à temps, le leader arrive en avance.
  • Le leader fait briller les personnes pour en faire des personnes extraordinaires, sans en éteindre d’autres au passage. Ils les impliquent dans des missions qui leur permettront de déployer et découvrir toutes leurs compétences au service du collectif.
  • Lors du départ du chef, il faut recruter en externe, alors que pour un leader, il est au cœur de l'équipe généralement.
« Ne croyez pas que j’en ai après les « chefs », j’ai moi-même eu ce rôle/fonction pendant des années avant de comprendre, que les résultats que nous obtenions avec mes équipes, venaient du fait que je n’avais rien compris au rôle de chef! »
— Philippe Zinser

N’oublions pas que pendant des décennies (voir encore aujourd’hui dans certains cas), nous avons formé et rabâché aux futurs gestionnaires, directeurs, responsables, chefs et autres supervisions les consignes suivantes :

  • Ne jamais être ami avec ses « employés », collègues!
  • Garder ses distances!
  • Avoir le contrôle!
  • Ne pas partager ses émotions/sentiments
  • Contrôler, car « La confiance n’empêche pas le contrôle »
  • Le savoir c’est le pouvoir!
  • La confiance s'acquière avec le temps!
  • Faire travailler les employés sur leurs faiblesses, points d’améliorations…
  • Etc.

Alors maintenant, qu’allez-vous prendre comme décision?

Philippe Zinser

Happy-Culteur RH

Le Premier ministre du Québec, Philippe Couillard, s'intéresse au concept que nous développons dans les entreprises "la gestion par la confiance"!

Premier ministre du Québec - Philippe Couillard (photo du journal)

Le Premier ministre s'est rendu chez notre client Produits Métalliques Bussières à Saint-Henri-de-Lévis, pour découvrir comment une entreprise manufacturière fonctionne sans hiérarchie!

« Faites de vos employés des collaborateurs et agissez en conséquence! »
— Happy-Culteur RH

Depuis un an, nous accompagnons PMB (voir article) dans sa transformation à passer d'une entreprise au management pyramidal à une entreprise ou la confiance est le socle de toutes les décisions.

Plus besoin d'attendre un "ordre" pour agir! Les réflexions, les décisions et les relations se prennent entre les employés (que nous appelons maintenant collaborateurs), qui s'organisent entre eux pour donner le meilleur à leurs clients!

Nous sommes convaincus que l'Humain est de confiance dans 96% des cas, alors pourquoi mettre tant d'énergie et d'argent à vouloir le contrôler dans son quotidien?

« « Je vois ça pour la première fois de ma vie. D’ici un an ou deux, vous allez voir ça partout au Québec » »
— Premier ministre du Québec - Philippe Couillard

Dans l'article du journal de Montréal, aux côtés de la ministre responsable de la Chaudière-Appalaches, Dominique Vien, le Premier ministre a déclaré « Je vois ça pour la première fois de ma vie. D’ici un an ou deux, vous allez voir ça partout au Québec ».

Il y a trois ans, lorsque nous avons démarré Patrimoine-RH et que nous démarchions les entreprises Québécoises pour initier le mouvement, l'ouverture à ce type de management/gestion était assez "réduit". Aujourd'hui, nous sommes de plus en plus consulté à titre d'experts et nous accompagnons de plus en plus d'entreprises dans cette direction.

Oui, le changement est en marche et certaines entreprises/organisations se lancent dans ce beau projet, d'instaurer la confiance et de permettre à ses collaborateurs de s'épanouir au sein de leur organisation.

Ce mode de management est possible dans les entreprises publiques et privées, dans tous les secteurs d'activités, peu importe le pays. Cela existe déjà au sein d'administrations publiques dans plusieurs pays (Belgique, France, etc...), bientôt le Québec ?

Nous avons hâte d'aller présenter en détail le concept et notre méthodologie à une administration publique prochainement.

Lors de son déplacement, il a aussi abordé avec les chefs d'entreprises, leurs difficultés à recruter localement de la main-d'oeuvre qualifiée. Nous avons accompagné Steve Bussières en novembre dernier à Paris pour recruter 6 soudeurs qualifiés qui doivent arriver dans les semaines à venir, des solutions sont donc possibles (recrutement à l'international).

Lire les articles :

Journal de Montréal : https://www.journaldemontreal.com/2018/02/16/tournee-preelectorale-couillard-doute-de-la-reelection-du-caquiste-andre-spenard

TVA Nouvelleshttps://www.tvanouvelles.ca/2018/02/16/couillard-doute-de-la-reelection-dandre-spenard

La voix du Sud : https://www.lavoixdusud.com/philippe-couillard-tournee-bellechasse/

Passion FM : https://passion-fm.com/nouvelles/Philippe-Couillard-mise-sur-la-formation-et-le-recrutement-de-travailleurs-etrangers-2018-02-16-09-27-00-5692

« La gestion par la confiance dans les administrations publiques au Québec, c’est pour bientôt? »

Qu'en pensez-vous?

 

Philippe Zinser et Sabine Pouillion, Happy-Culteurs RH * (pour Rester Heureux*)

La fidélisation, la rétention, l'engagement de ses collaborateurs ne sont que des conséquences d'agissements!

Traitez les causes et non les conséquences!

Fidélisez vos collaborateurs coûte 80% moins cher que d'en recruter de nouveaux... Alors, faites des économies! http://bit.ly/2BxK8PF

Patrimoine-RH - Rétention, fidélisation, engagement!

Six bonnes raisons d’investir dans la rétention de son personnel et ce, quelle que soit votre fonction dans l’organisation. 

Vous êtes :

  • Gestionnaire RH = Climat social agréable et attraction des meilleurs talents plus simple

  • Dirigeant = Productivité et performance de l'entreprise

  • Responsable des finances = Réduction des coûts directs et indirects liés au roulement du personnel

  • Responsable ventes et communications = Image de Marque forte et fidélisation de sa clientèle

  • Employé : Bonheur au quotidien et fierté

  • Pour le collectif: Une culture de l'entreprise forte!

Perception du roulement du personnel par beaucoup d'entreprises

  • 60% des entreprises pensent que c’est normal ou qu’il n’y a pas de solution;

  • 20% des entreprises agissent dans l’urgence;

  • 10% des entreprises mesurent régulièrement leur taux de roulement et mettent en place un plan d’action adéquat;

  • 5% des entreprises ont un plan stratégique de rétention qui contribue à l’attraction des meilleurs ressources par la Marque Employeur;

  • 5% des entreprises n’ont aucun problème de roulement de personnel... Elles faisaient peut-être partie des 5% précédent !

Pourquoi attendre la prochaine démission avant d’agir?

A la suite de cette formation, vous bénéficierez gratuitement de notre support afin d'évaluer le coût qu'engendre le roulement du personnel dans votre entreprise. Grâce à cet outil, vous serez en mesure d’avoir une meilleure évaluation des coûts directs et indirects liés à la non-rétention interne (nous pouvons aussi adapter cet outil avec vos données, renseignez-vous).

Nous vous proposerons des solutions étonnantes et révolutionnaires, mais éprouvées et simples à mettre en place.

Participants visés

Chefs d'entreprise, managers, professionnels en ressources humaines, mais aussi les curieux et ceux qui pensent en dehors de la boite.

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Sabine Pouillion et Philippe Zinser, Happy-Culteurs RH

Québec - Conférence « Chef, écoutez-moi! » sur le concept des entreprises libérées

Jeudi 10 mai 2018 de 16h à 18h30

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Devenez une entreprise innovante et inspirante dans la gestion de vos collaborateurs.

Venez découvrir comment certaines entreprises ont radicalement changé leur méthode de management, comment elles ont introduit la confiance comme ligne de conduite de leur gestion!

Conférence - "Chef, écoutez-moi!" sur le concept des entreprises libérées

Toutes les organisations cherchent à accroître leur productivité, et cela, à tous les niveaux de l’entreprise. Pour ce faire, certaines mettent en place des processus, méthodologies, normes, etc. qui ont pour objectif d’améliorer la performance, mais à quel prix (contrôle, hiérarchie, audit, stress, etc.), et les résultats sont-ils à la hauteur de leurs attentes?

Cette conférence est tirée de la formation du même nom et permet aux chefs d’entreprise ainsi qu’aux gestionnaires de s’ouvrir à une nouvelle possibilité de gestion axée sur l’autonomie.

Vous serez surpris d’apprendre que ce mode de management existe depuis des années au niveau mondial.

Les exemples présentés sont des entreprises dans le domaine de l'industrie, de la vente en ligne, de l'administration publique, du service aux entreprises et de l'industrie du nettoyage industriel.

Améliorez votre performance grâce aux innovations issues de l’intelligence collective. Les entreprises qui partagent cette vision ont des employés parmi les plus engagés et heureux, sans parler de la rentabilité associée à cette gestion!

Laissez-vous surprendre, et nous vous garantissons qu’après cette conférence, votre mode de gestion ne sera plus jamais pareil.

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Management : 10 leçons du bonheur en entreprise

Signe des temps, les services généraux, jadis méprisés des états-majors, se nomment aujourd’hui directions de l’environnement de travail, et Gilbert Blaise, le président de leur association professionnelle, l’Arseg, est partie prenante pour « l’amélioration du bien-être au travail ». Bureaux, ateliers : tout doit être repensé pour attirer des talents, les rendre heureux et les laisser s’épanouir pour gagner. « Les lignes bougent », constate Jacques Lecomte, auteur des Entreprises humanistes (éditions Les Arènes). Un ouvrage bourré d’expériences empiriques et d’études scientifiques qui prouvent que le bonheur et la bienveillance sont les clés de la performance.

Pour Isaac Getz, professeur à l’ESCP Europe et théoricien de la libération des entreprises, « chaque être humain est digne de confiance et a des dons ; et chaque salarié préfère s’autodiriger que d’être dirigé ». Trop de contrôles et d’organigrammes, pas assez de confiance et de liberté accordées aux salariés : voilà des explications au fait que seules 1 % des sociétés survivent après quarante ans sans être rachetée ou faire faillite. Il est temps de dynamiter le management pour y insuffler du bonheur.

1 Le lâcher-prise tu apprendras

Avis aux patrons. Voici l’histoire d’Alexandre Gérard qui prend la tête de Chronoflex. L’entreprise de dépannage de flexible hydraulique est seule sur son secteur. En dix ans, elle passe de 1 à 300 salariés avec des « véhicules d’intervention » partout en France, et des antennes dans les DOM-TOM et en Europe, le tout constituant le groupe inov-On. La croissance est exponentielle jusqu’en 2008. « La crise nous balaie. Nous perdons 34 % de chiffre d’affaires, raconte le « coordinateur » de Chronoflex et inov-On. Il faut supprimer 60 postes, ce qui laisse un traumatisme très fort. » Plus jamais ça. Le déclic, il l’a en rencontrant Jean-François Zobrist et Isaac Getz (lire ci-dessous). Dans son mode de direction, Alexandre Gérard comprend qu’il a fait deux erreurs : gérer son entreprise « pour les 3 % qui polluent » et pour lesquels on met en place des tas de protocoles ; et prendre les décisions seul, se privant de l’intelligence collective.
Il sait que rien ne bougera si lui et son équipe dirigeante ne changent pas. Pour libérer l’entreprise, il veut établir un projet collectif autour de quatre valeurs : la performance par le bonheur, l’amour du client, une équipe respectueuse et responsable, et l’ouverture d’esprit. Avec l’aide d’un coach, il apprend le lâcher-prise, et réalise son rêve : faire le tour du monde pendant un an avec sa famille au moment même où l’entreprise est à un tournant.
Une preuve de confiance faite à ses collaborateurs, intéressés aux résultats, et qui va porter ses fruits : la marge est multipliée par quatre et le chiffre d’affaires prend 15 % ! Depuis, l’entreprise est organisée par cercles pilotés par des « capitaines » cooptés pour trois ans. Les 25 chefs se regroupent pour prendre ensemble les décisions. Alexandre Gérard, lui, ne passe qu’un tiers de son temps dans l’opérationnel.

2 L’entreprise tu libéreras

L’auteur de Liberté & Cie (Flammarion) et professeur à l’ESCP Europe part d’un constat simple : l’entreprise traditionnelle, fondée sur le contrôle, ignore les besoins de salariés en confiance et en réalisation de soi. Par conséquent, ceux-ci se désengagent, et les sociétés sous-performent. Que faire pour changer les choses ? « Il ne faut pas une révolution, mais une transformation radicale de cet environnement pour que les salariés éprouvent du plaisir au travail et donnent, car ils en ont envie, le meilleur d’eux-mêmes. » En clair, les laisser s’autodiriger pour que le cercle devienne vertueux. Fini, les organigrammes et les contrôles. Le « leader libérateur », dont dépend 90 % de la réussite de la transformation qui s’applique à tout type d’entreprise, doit accompagner les managers à devenir des leaders, qui, sans autorité hiérarchique, sont au service de leur équipe, qui agit librement pour réaliser la vision commune de l’entreprise (servir ses clients, être le référent dans son secteur…). Les fonctions support comme les RH devront également s’adapter.

3 Des salariés tu feras des entrepreneurs

Entrepreneur et homme politique – il fut maire de Parthenay et député des Deux-Sèvres -, Michel Hervé considère que la démocratie ne doit pas s’arrêter aux portes de l’entreprise. Pour lui, les salariés doivent être leur propre chef, et doivent être considérés comme des « intra-entrepreneurs » égaux entre eux. Le rôle du patron dans cette organisation ? « Prendre soin et faire grandir chacun pour en faire des entrepreneurs. Mon job est d’aider ceux qui demandent de l’aide, de faire de la subsidiarité. Quand je n’ai plus rien à faire, c’est gagné », explique Michel Hervé, dont le groupe – spécialiste du génie climatique et des solutions intelligentes pour le logement – réalise 485 millions d’euros de chiffre d’affaires et emploie 2 800 salariés. Sa conviction ? « Un homme ne donne le meilleur de lui-même qu’à partir du moment où il prend conscience qu’on lui fait confiance. » Pilier du mouvement Entreprise et Progrès, Michel Hervé a cosigné avec Thibaud Brière Le Pouvoir au-delà du pouvoir. L’exigence de démocratie dans toute organisation (François Bourin Editeur).

4 La transparence tu instaureras

Le salaire du PDG de Thermador est connu de tous (270 000 euros en 2015). Jusque-là, rien d’étonnant : la société d’accessoires pour le chauffage et la sécurité sanitaire est cotée en Bourse depuis 1987. Mais Guillaume Robin a gardé l’esprit de son prédécesseur et fondateur du groupe, Guy Vincent, et fait publier, une fois par an lors d’une réunion générale, les salaires de… tout le monde.
« Cela évite de passer du temps à chercher combien gagne son collègue, sourit Guillaume Robin. Mais cette politique demande beaucoup de discipline aux managers au moment du recrutement. Ils doivent respecter une grande cohérence en ne promettant pas assez, ou trop. » Pour motiver les troupes, les salaires ont des parties variables significatives (20 % de la rémunération annuelle). « Cela permet de marquer les différences entre les filiales et les salariés », explique celui qui a pris les rênes du groupe il y a six ans. Plus globalement, chacune des onze filiales publie, tous les mois, son chiffre d’affaires, sa marge, ses frais et ses bénéfices. Autre spécificité : la DRH n’est pas centralisée, les ressources humaines étant gérées directement par les patrons des filiales.
Les actionnaires ne sont pas non plus considérés comme des grands méchants loups : dans une volonté de partage des bénéfices, sur 300 employés, 133 ont des parts en direct, et 95 % sont actionnaires indirects au travers d’un fonds. Tous savent combien vaut l’entreprise, puisqu’elle est cotée. Fin avril, c’était 355 millions d’euros. Près de 50 % de plus qu’il y a cinq ans.

5 La confiance tu partageras

Plus de pointeuses, plus de réunions – sauf s’il y a un problème, et elle doit toujours déboucher sur une solution, même temporaire et imparfaite -, plus de primes individuelles – mais des augmentations de salaires, de l’intéressement et de la participation -, pas de RH et une hiérarchie quasi inexistante. Il ne s’agit ni des techniques de management en vogue dans les startup de la Silicon Valley, ni du monde des Bisounours, mais de la façon de fonctionner, depuis les années 1980, de la fonderie Favi, nichée à Hallencourt, en Picardie. A l’origine de cette organisation, Jean-François Zobrist. Quand le métallurgiste prend les rênes de la société en 1983, il passe quatre mois à tourner dans l’usine. « Je n’ai vu que des conneries, plaisante ce « retraité » de 72 ans, qui anime désormais des conférences dans le monde entier. J’ai constaté que les ouvriers savaient régler et contrôler. J’ai supprimé les postes de contrôleurs. » La recette fonctionne.
L’entreprise est passée de 6 à 400 salariés, et réalise aujourd’hui près de 72 millions d’euros de chiffre d’affaires. « Dans ce système décentralisé, chaque unité de fabrication, autonome, travaille pour un client ou une famille de produits », explique Dominique Verlant, qui a succédé en 2008 à Jean-François Zobrist avec la même philosophie. Chacune des douze miniusines est composée de 20 à 30 opérateurs de fabrication, d’un leader – qui a été coopté par ses collègues -, et d’un parrain qualité. Ils gèrent les horaires et les congés en fonction de la charge de travail, et les leaders s’occupent eux-mêmes des achats et des commandes. Seul le bureau d’études a survécu comme fonction support. « C’est le bon ouvrier qui fait la bonne usine », conclut Jean-François Zobrist.

6 Les salariés tu feras grandir

Responsable de rayon, directeur de magasin, merchandiseur et responsable de communication chez B’twin, responsable RH, directeur régional, et maintenant DRH France. Voici, dans les grandes lignes, les seize ans du parcours de Nicolas Cabaret à Decathlon. Ce fou de football n’a pas étudié la communication ou le droit du travail, mais est le parfait exemple de ce que souhaite l’enseigne de sport pour ses 20 000 collaborateurs répartis dans 280 magasins. Tous commencent en bas de l’échelle et évoluent parmi les 300 postes très variés que compte l’entreprise. « Chaque collaborateur se voit attribuer très tôt des responsabilités, même s’il n’est pas encore formé. C’est ce qui fait grandir. On apprend en faisant », explique Nicolas Cabaret. Decathlon détecte ses talents au cours d’entretiens de développement et de décision mensuels, réalisés avec les managers ; prône le droit à l’erreur ; et mise sur la formation, par le biais de moniteurs maison envoyés en magasins et de stages au siège pour les postes à responsabilités.

7 Le dialogue tu encourageras

Le dialogue est sans cesse encouragé à Salti. Pour la troisième année, par exemple, une « semaine du bien-être » permet à chacun de tisser des liens de façon ludique hors hiérarchie. De façon plus classique, les 370 salariés pratiquent aussi l’entretien individuel. Sauf qu’ils n’en passent pas un par an, mais quatre ou cinq. Il y a l’entretien annuel, pendant lequel on parle stratégie, objectifs, évolution, et dont le compte rendu est transféré aux ressources humaines. Les trois ou quatre autres, appelés « entretiens plaisir/déplaisir », sont beaucoup plus informels et très courts. « L’idée est de se poser cinq à dix minutes, pas forcément autour d’un bureau, avec son N+1, pour se dire ce qui va et ce qui pèche ou prend trop d’énergie », explique Barbara Thesse, responsable RH du groupe spécialisé dans la location de matériel pour les professionnels. Le collaborateur propose des solutions pour améliorer la situation. La discussion ne remonte pas aux RH. La société, qui compte 32 agences en France, a pu constater les effets de la mise en place de cette méthode de management. « C’est quelque chose qui fait la différence, assure Barbara Thesse. Dans nos valeurs et nos projets, nous voulons être le meilleur employeur de la profession. Ces discussions nous donnent des pistes d’amélioration. Dans notre secteur, nous avons tous la même offre de produits, on fait la différence avec des collaborateurs bien dans leur peau. » Pour plus d’efficacité, Salti utilise l’outil d’autoévaluation Backfeed, qui permet aux salariés de répondre à un questionnaire en cochant des nuages ou des soleils pour donner leur état d’esprit à leur supérieur avant l’entretien. L’outil, utilisé pour les entretiens annuels, est en train d’être développé pour les rendez-vous plaisir/déplaisir.

8 La hiérarchie tu supprimeras

Quand la patronne de Posson Packaging a reçu la Légion d’honneur, en guise de discours, elle énuméra les prénoms de la centaine de salariés de la PME de Sablé-sur- Sarthe, pour les remercier un à un. Un peu démago, la PDG ? A l’écouter, pas vraiment : « Il y a quelques mois, nous avons investi 3 millions d’euros dans une machine. Ce sont ses utilisateurs directs ont fait les voyages d’études, l’audit, et qui l’ont choisie. Ensuite, on a payé. » Le management chez Posson (25 millions d’euros de chiffre d’affaires) est horizontal et structuré autour d’un réseau social interne accessible à tout moment, via des écrans. Une démocratie participative permanente instaurée il y a une dizaine d’années, qui a entraîné la disparition de l’organigramme et le départ des cadres. « Il n’y a plus de demandes non formulées ou de rétention d’information. Le pouvoir ne s’exerce que par le partage des connaissances », explique Sylvie Casenave-Péré, pour qui la pire des choses en entreprise est l’isolement.

9 La survie tu dépasseras

« Vivre ou survivre », chantait Daniel Balavoine en 1982. Pour le consultant et ancien publicitaire Aubry Pierens, auteur de Un regard peut tout changer (Salvator), cette alternative doit être au centre de nos existences, y compris comme manager ou salarié. Le secret du bonheur en entreprise ? Etre ailleurs que dans la survie, qui a deux acceptions : vivre plus tard, ou perdre avant la mort l’usage des facultés de la vie. Cette affaire de survie ou de vie est primordiale : « Demain, au bureau, en comité de direction, vous en ressentirez la pertinence ; elle vous apparaîtra sous-jacente aux orientations stratégiques qu’on vous demandera d’approuver », explique Pierens, pour qui ce questionnement permet de regarder le monde avec d’autres yeux. « Jaillissement et surabondance » doivent remplacer « la gestion des pertes »

10 Les handicapés tu accueilleras

Alors que nombre de sociétés paient l’amende plutôt que d’avoir à employer des handicapés, l’industriel Armor a comme ambition de faire passer leur proportion dans le personnel du seuil légal de 6 % à 10 %. « La personne qui a un handicap libère les autres de la peur de demander de l’aide. Cela crée de la solidarité et génère un esprit d’entreprise très fort », explique le patron, Hubert de Boisredon, un HEC passé par Rhodia, qui contribua jadis au développement du microcrédit en Amérique latine. Pour ce qu’il considère comme une « innovation sociétale à mettre au cœur de l’entreprise », il a travaillé avec Philippe Pozzo di Borgo, le héros du film Intouchable, à l’établissement de programmes d’insertion. Des formations au langage des signes sont, par exemple, en cours pour accueillir de nombreux sourds-muets. Pour Boisredon, il est indispensable d’« accueillir la fragilité au sein de l’entreprise, tant la présence de handicapés est une chance, pas un problème ». Un point de vue auquel souscrivent les 277 salariés actionnaires qui contrôlent le groupe au côté de ce manager humaniste, qui a pris en 2004 les rênes du fabricant de cartouches d’encre en difficulté. Aujourd’hui, Armor est devenu une pépite de l’industrie française, et réalise 80 % de ses 224 millions d’euros de chiffre d’affaires à l’international.

Auteurs : Chloé Dussapt et Pierre-Henri de Menthon

Repéré sur : www.challenges.fr

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Désengagement des salariés. Et les Patrons dans tout ça ?

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Aujourd’hui tout le monde parle du désengagement du salarié, mais qui parle du désengagement des équipes de direction, des Dirigeants et des patrons ?

Dans une famille ou une communauté quand les leaders vont mal et transmettent du doute, de la peur et un manque de courage, les effets sont dévastateurs pour l’ensemble des individus qui les entourent. Les collaborateurs infantilisés depuis des décennies ne sont que le reflet de leurs « parents » ou « chefs » de communauté. Ils sont le reflet d’une culture du doute et du contrôle. Ne nous laissons pas avoir par la mode qui consiste à ne parler que des salariés.

Regardons plus loin et voyons ensemble quels leviers existent pour décomplexer nos organisations, nous réinventer, retrouver courage, confiance et envie.

ET SI LES SALARIES DÉSENGAGÉS N’ÉTAIENT QU’UNE DIODE ROUGE QUI CLIGNOTE ET QUE PERSONNE NE VEUT VOIR ?

Il y parfois des signaux faibles qui en s’amplifiant doivent nous alerter sur des responsabilités et des phénomènes éminemment plus grands.

Voici quelques éléments intéressants à observer actuellement :

  1. De récentes études de DELOITTE et du GALLUP Institute annoncent des chiffres record et alarmants concernant le désengagement et la qualité de vie des collaborateurs au travail (QVT). [1] & [2]

  2. La législation sur le droit du travail change radicalement dans notre pays vers moins de stabilité sociale et plus de flexibilité, plus de diversité.

  3. Une enquête interne de la Société Générale réalisée peu avant 2017 nous livre les chiffres incroyables de 5 000 collaborateurs (22% des sondés) qui déclarent être en situation de stress élevé. Chez BNP Paribas le nombre de salariés en sur-stress dans le réseau commercial a bondi en moins de 4 ans, 1 salarié sur 2 y est concerné. [3]

  4. Des sociétés comme SFR, FREE et LIDL se retrouvent au cœur de scandales managériaux qui illustrent une forme d’harcèlement et de mal-être au travail.

  5. Divers secteurs et entreprises jusqu’alors épargnées comme Microsoft ou Oracle ont recourt à des plans de licenciement importants et rapides.

  6. Télémarketeurs, analystes, secrétaires, dockers, employés de banque, réceptionnistes, arbitres sportifs, chauffeurs, caissiers, comptables, ouvriers assembleurs… Tous ces métiers et bien d’autres ont une très forte probabilité, supérieure à 95% selon l’étude de l’Université d’Oxford réalisée par Carl BENEDIKT FREY et Michael A. OSBORNE, d’être remplaçables par des machines d’ici moins de 20 ans. [4]

  7. Le revenu universel de base est peu à peu brandi comme la seule alternative crédible à la disparition programmée de dizaines de milliers d’emploi avec l’avènement du digital et l’essor de l’intelligence artificielle.

Alors oui, le désengagement des collaborateurs n’est plus le problème majeur. Il est tout comme une diode rouge silencieuse qui clignoterait devant nos yeux et nous préviendrait d’une situation beaucoup plus complexe. Cette diode semble nous dire : « Soit tu attends en croyant que ta réinvention se fera toute seule, soit tu prends tes responsabilités et tu acceptes que nous traversions une crise majeure. Tu en parles, tu libères la parole et tu te mets enfin en mouvement. Tu anticipe avec tes pairs afin de mieux vivre ton futur de Dirigeant, de freelance ou de salarié ». Cette diode à nous de la voir, que nous soyons du Top Management, des opérations terrain ou indépendant.

Pour le bien-être de chacun et pour la pérennité des entreprises, les Comex, les Dirigeants et l’ensemble des collaborateurs doivent se réinventer de fond en comble. Ainsi ils pourront accompagner la réinvention globale de leur organisation.

L’enjeu est donc éminemment plus grand que le simple désengagement ou que la simple gestion d’une meilleure qualité de vie au travail. Pour le bien-être de chacun et pour la pérennité des entreprises, les Comex, les Dirigeants et l’ensemble des collaborateurs doivent se réinventer de fond en comble. Ainsi ils pourront accompagner la réinvention globale de leur organisation.

Ces dernières ne doivent pas juste se transformer, elles doivent se réinventer en continu. La transformation fonctionne dans un environnement lent et relativement prévisible, quand la réinvention permet de s’appuyer sur son ADN et sa raison d’être pour développer une forme d’adaptabilité et d’agilité permanentes.

C’est par exemple l’idée de faire fonctionner ensemble et de concert l’alignement stratégique et l’agilité organisationnelle. Une idée développée par Eric DELAVALLÉE dans son ouvrage « Transformer son organisation : alignement stratégique et agilité organisationnelle » paru aux éditions MAXIMA. D’autres ouvrages sur l’entreprise libérée ou les nouveaux modèles d’organisations parmi lesquels « Reinventing organizations » de Frédérique LALOUX ou « Leaders du 3ème type » de Gérald KARSENTI (tout nouveau CEO France d’ORACLE) sortis aux éditions EYROLLES, peuvent également nous éclairer ou nous inspirer sur la façon dont une organisation et ses collaborateurs doivent évoluer pour rester adaptés et compétitifs.

Dans son ouvrage Frédérique LALOUX nous expose par exemple l’apport indispensable d’une gestion éclairée de son ego et l’intérêt de développer l’intelligence de soi. Il nous encourage à développer notre capacité à grandir constamment et à voir les choses en méta-position, une prise du recul et une réflexion « hors du cadre », « out of the box ». Ce, en ayant posé un cadre structurant et nécessaire qui permette d’ouvrir plus naturellement des espaces d’autonomie et d’innovation au sein de l’organisation.

Dans le cadre de la transformation numérique par exemple et pour ne citer qu'elle, ne vous étonnez pas si parmi les #8 grandes tendances pour 2018 [4 bis] que le HUB INSTITUTE (Think Tank Digital devenu une référence en la matière) a identifié, on retrouve :

  • #4 - l'exemplarité du management

  • #5 - la gestion des talents et de leur empowerment

  • #6 - la réinvention de la culture ou culture reboot

Autant de signaux qui doivent nous encourager à prendre personnellement et collectivement les choses en main avant qu'il ne soit trop tard.

DE QUEL COURAGE ET DE QUELLE EXEMPLARITÉ FONT DONC PREUVE LES PATRONS ET LES EQUIPES DE DIRECTION ?

La plupart des actionnaires au travers de leurs Comités Exécutifs ne donneront pas la possibilité à leurs cadres Dirigeants de se réinventer pour changer leur rapport à eux-mêmes et à la crise sociétale que nous traversons.

Si ces derniers ne se manifestent pas, ne font pas preuve de courage, ils finiront par se faire remplacer par les nouvelles générations plus adaptées à l’époque et bien plus audacieuses.

Sous couvert de « collaborateurs désengagés » et de « gestion des talents » on ne regarde que très peu les dirigeants et leur manque d’exemplarité et de courage. Force est de constater que les entreprises sont en train de faire, pour une majorité, ce qui lentement les tue.

Tout comme un individu dans sa zone de confort, elles font inconsciemment ce qu’elles connaissent déjà. Elles font ce que leur dicte leurs peurs, leurs angoisses et leur manque de confiance. In-fine cet état d’esprit se diffuse en cascade via l’ensemble des collaborateurs et génère une culture figée qui freine l’enthousiasme, la performance et l’adaptabilité. Il est évident que la majorité des organisations n’accepteront, ni d’engager leur réputation en tentant des choses disruptives (qui cassent les codes établis), ni d’investir de leur temps pour rater et réajuster. Elles investiront encore moins de leur argent dans l’empowerment (rendre autonomes, développer les savoirs-êtres et l’intelligence émotionnelle) profond de leurs cadres et de l’ensemble de leurs collaborateurs.

Comment imaginer, dès lors, l’invention de futurs business-models porteurs et audacieux ? Les entreprises continueront à investir sur les solutions du passé. Elles privilégieront la rentabilité à court terme. C’est en effet ce que le cadre semble leur imposer : la loi d’un marché ultra-libéral, des fonds de pensions et des actionnaires qui réclament un ROI (retour sur investissement) à court terme et une législation qui se flexibilise.

C’est évident. Sans une grande introspection, sans courage, sans prise de risque forte et sans lâcher prise, impossible de se sortir de ces sables mouvants. Impossible de sortir de cette zone de confort qui tue à petit feu.

La plupart des actionnaires, au travers de leurs Comités Exécutifs, ne donneront pas la possibilité à leurs cadres Dirigeants de se réinventer pour changer leur rapport à eux-mêmes et à la crise sociétale actuelle. S’ils ne se manifestent pas et ne font pas preuve de plus de courage, ces Dirigeants finiront par se faire remplacer par les nouvelles générations plus adaptées à l’époque et bien plus audacieuses.

Leur seule alternative à une réinvention courageuse et salvatrice ? Attendre que l’ouragan passe. Espérer qu’il ne causera pas trop de dégâts. Spéculer sur les ressources et les leviers d’économie immédiats. Faire du cost-killing en licenciant les collaborateurs ou en abandonnant des centaines d’entre eux dans d’immenses espaces modernes de co-working ou dans des dynamic office vides d’enthousiasme et d’accomplissements. Une étude « d’Engaging Workplace » menée par l’université Paris-Dauphine pour l’Observatoire de l’engagement [5], reconnaît d’ailleurs que l’espace de travail constitue un atout managérial mais ne représente en aucun cas, une condition première de l’engagement. Une preuve que les Dirigeants ne prenne pas ces signaux au sérieux, font preuve d’une grande lâcheté, d’un manque de discernement, voire d’un comportement malsain.

Ces Dirigeants compteront évidemment sur les démissions, les départs en retraite et les vagues de licenciements massifs. Une fois cela passé ils seront remplacés sans ménagement par des Dirigeants plus jeunes, qui si l’entreprise n’a pas disparu depuis, récolteront le fruit abîmé de leur attentisme. Un fruit pourri nourri par la décomposition d’une communauté de femmes et d’hommes sacrifiés sur l’autel de la peur, sur l’autel de l’ultra-capitalisme.

UN SUCCÈS POSSIBLE GRÂCE A DES EFFORTS RÉPÉTÉS ET UNE CONNEXION DIFFÉRENTE A SOI ET A L’ENVIRONNEMENT

En tant que Dirigeants, en tant que collaborateurs terrain, savez-vous ce qui nous manque le plus pour accomplir cela ? Du courage.

Quand les choses bougent vite, le courage et l’audace sont les deux principales postures qui permettent de franchir les obstacles et les épreuves.

Donc non, les salariés désengagés ne sont pas un problème majeur, simplement une diode rouge qui clignote et que personne ne veut voir. Plus vite les Dirigeants, les patrons et les collaborateurs accepteront de se confronter au nouveau paradigme sociétal, plus vite ils pourront prendre en main leur avenir et être en posture de proactivité. Ils pourront ainsi anticiper, agir différemment ; ils subiront des revers certes mais ils finiront par accomplir ce pour quoi ils se seront réengagés.

Quel premier pas réaliser ? Dans les organisations trop sclérosées certains abandonnent et quittent avec beaucoup d’incompréhension et de peine des employeurs qui ne les ont pas respectés. Souvent après des décennies de bons et loyaux services ; ils décident d’aller travailler ailleurs. Pour eux bien entendu mais aussi pour quelque chose de plus grand. Ils s’orientent souvent vers des organisations qui sont en train de bâtir quelque chose de différent, quelque chose de plus équitable et de meilleur. Ils s’y retrouveront pleinement et leur cheminement sera un succès à condition qu’ils accomplissent un grand travail sur eux-mêmes. A condition qu’ils restent alertes et se réinventent constamment alors oui, ils développeront leur « employabilité » en travaillant sur leurs « savoirs-êtres », en développant l’estime d’eux-mêmes, en développement leur amour propre et leur confiance. Ils auront fait ce qu’il faut pour être prêts et agiles.

En tant que Dirigeants, en tant que collaborateurs terrain, savez-vous ce qui nous manque le plus pour accomplir cela ? Du courage. Quand les choses bougent vite, le courage et l’audace sont les deux principales postures qui permettent de franchir les obstacles et les épreuves. Il faut accepter d’être fébrile, d’avoir les « chocottes » et de se lancer dans l’inconnu. Tandis que des femmes et des hommes comme Thierry WILLIEME et Dalila BAHA co-fondateurs de WISDOM Paris œuvrent à diffuser les preuves de l’efficacité d’un management bienveillant au service de l’Homme et de la performance, que des startupers du LAB RH dont Jérémy LAMRI et Boris SIRBEY ses deux co-fondateurs, se battent chaque jour pour décoincer l’environnement social lourd et sclérosé des entreprises françaises, que les Dirigeants du réseau EVH font le pari de mettre l’humain, l’alignement, le vivant (les émotions, ce qui nous meut) au cœur de leurs organisations, qu’enfin certains chercheurs et professeurs de Rochester, d’Harvard, de la Sorbonne ou d’HEC portent le message d’une entreprise porteuse de sens, de bienveillance, la communauté du travail semble se scinder en deux catégories. Les anciens patrons et les anciens collaborateurs, bloqués dans le passé. Les patrons et les collaborateurs agiles qui développent leurs talents, leurs forces et leur connexion à eux même et à leur écosystème.

Attention, il ne s’agit pas là des patrons ou des collaborateurs qui brandissent intellectuellement le sceau du changement ou de la #transfonum. Il s’agit de femmes et d’hommes qui se bousculent et qui se mettent en difficulté. Des femmes et des hommes qui se mettent volontairement en zone de fébrilité, en zone de « danger ». Ils prennent des risques pour grandir et se préparer au futur.

Savez-vous ce qui fait la différence entre penser intellectuellement une chose et la vivre, l’incarner ? Savez-vous quelle est la différence entre le fait de comprendre intellectuellement une situation et le fait de prendre réellement conscience des enjeux, des opportunités et des risques qui lui sont liés ? Ce sont nos ressentis et nos émotions. C’est notre manière de faire vibrer cette situation en nous, d’aligner notre tête, notre cœur, nos tripes et notre corps. Notre manière d'accepter de vivre la chose pleinement.

SE RÉINVENTER POUR GRANDIR ET "PERFORMER" : CONNAISSANCE DE SOI ET INTELLIGENCE ÉMOTIONNELLE

Fut une époque où les modes de communications et d’interactions permettaient de prendre le temps de rattraper la locomotive. Vous vous en doutez, aujourd’hui les étapes du changement sont de plus en plus rapides.

C’est une des raisons qui expliquent que l’IE (Intelligence Emotionnelle), une meilleure conscience/connaissance de soi, seront un atout majeur pour ne pas dire indispensable pour réussir.

Une fois dit cela, quelles sont les pistes de réinvention ? Vous allez voir qu’il est inutile de chercher bien loin. Vous avez sûrement déjà entendu parler de la courbe du changement ou de la courbe du deuil d’Elisabeth KUBLER ROSS [6]. Celle-ci possède plusieurs étapes émotionnelles et cognitives comme : le refoulement associé à une forme d’agacement, de frustration profonde et de stress, la prise de conscience associée à la fébrilité, le rejet associé à la colère, l’acceptation associée à la perte de repère à une sensation de vide, puis l’action, l’adaptation associée à l’effort, au risque, à l’expérimentation, à l’envie et au plaisir. Fut une époque où les modes de communications et d’interactions permettaient de prendre le temps de rattraper la locomotive. Vous vous en doutez, aujourd’hui les étapes du changement sont de plus en plus rapides. C’est une des raisons qui expliquent que l’IE (Intelligence Emotionnelle), une meilleure conscience/connaissance de soi, seront un atout majeur pour ne pas dire indispensable pour réussir.

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Ce serait un manque de pragmatisme incroyable que de ne pas chercher à améliorer et développer ses connexions neuronales (celles du cerveau, du cœur et des intestins) alors que l’on sait aujourd’hui que la plasticité du cerveau reste grande y compris à un âge avancé [7]. Apprendre peu à peu à tirer le meilleur parti de son système cérébral, nerveux et énergétique se révèle être un atout majeur dans un monde d’hyper connectivité et de changement permanent qui peut rapidement engendrer stress, anxiété et repli sur soi.

LA PUISSANCE DE VOS EMOTIONS : 3 QUESTIONS CLEFS POUR OUVRIR LE PROCESSUS DE REINVENTION

Une intelligence émotionnelle développée, une meilleure conscience de soi et une meilleure connaissance de soi permettent :

  • De s’ouvrir aux signaux du Monde extérieur et de détecter plus vite les grandes évolutions pour mieux s’y adapter et saisir les opportunités.

  • De lâcher prise pour orienter son énergie vers plus d’efficacité, augmenter la confiance en soi et au sein des relations interpersonnelles.

  • D’oser, de se permettre de rater et d’apprendre de ses échecs ponctuels pour en faire des réussites sur les moyens et longs termes.

  • De s’aligner avec ses intentions profondes et de transformer des situations de stress en source de croissance, d’améliorer sa qualité de vie

Les 3 questions que vous devez vous poser sont donc simples :

  1. A quelle extrémité de ce nouveau paradigme de l’entreprise vous situez-vous ? En tant que collaborateur interdépendant ou en tant que Leader d’une organisation êtes-vous en zone de réinvention ou en zone de confort ?

  2. Quel est votre environnement actuel et quelles décisions courageuses prenez-vous chaque mois ou trimestre ? Par exemple quelle est la dernière décision courageuse et audacieuse que vous avez prise ?

  3. Quelles actions concrètes d’empowerment (développement de la gestion de vos émotions, de vos talents, de vos forces, de vos savoirs-être) avez-vous déjà mises en place ?

Si vous répondez avec sincérité à ses 3 questions, vous serez capable de savoir si oui ou non vous êtes en cours de réinvention et le cas échéant prendre conscience d’une nécessité d’entrer en mouvement. Vous pouvez partager vos réponses dans les commentaires, je serai heureux d’en discuter avec vous. Belles réinventions ! 😊

POUR ALLER PLUS LOIN : DES LABS POUR LA RÉINVENTION DES DIRIGEANTS

« J'ai adoré la simplicité des mots, des actions pour se mettre en mouvement .... Tout parait simple en fait, il faut juste "bouger" individuellement et prendre part à la transformation... le reste suivra ! »

Matthieu FOUCART - Directeur Général – NORAUTO France

 

Avec NAPE Culture & Agility, nous venons de réaliser un LAB expérientiel destiné aux membres de Comex et Codir qui a rassemblé près d’une cinquantaine de PDG, DG, VP RH et DRH durant une journée entière. Depuis deux ans nous travaillons avec les Dirigeants pour les aider à accélérer leur réinventions individuelles et collectives.

Le BIG LAB, puisque c’était son nom, a permis à des Dirigeants d’entreprises comme NORAUTO, ABILWAYS, KIABI, BERTRANDT, ORANGE, SEB, PMI, AIR-FRANCE, d’apprécier à quel point certaines réflexions et mises en situation pouvaient engager une réinvention rapide des postures et remobiliser les équipes. Les LABs sont des programmes au séquençage et rythme précis, bâtis autour de 6 dimensions et 3 thématiques majeurs, qui sont :

  • Une meilleure connaissance de soi,

  • Développer son intelligence émotionnelle

  • Réinventer, co-designer de nouvelles pratiques et process

« J’ai ressenti beaucoup de bienveillance de la part des groupes et des animateurs… Je repars avec des convictions, beaucoup d’inspiration et du plaisir partagé ! »

Mélanie DAUNY - Directrice Générale Adjointe – GROUPE ABILWAYS

Ces LABs sont destinés à développer l’agilité des équipes de Directions, à accélérer les changements de pratiques et à améliorer les interactions. Nous avons décidé d’accompagner le Top Management des entreprises lorsque nous nous sommes rendu compte qu’accompagner uniquement la transformation des managers et collaborateurs sans prendre soin de commencer par le sommet de la hiérarchie devenait rapidement source de frustration, de crispation et de déception pour les équipes concernées.

Article écrit par Selim SAADI le lundi 16 octobre 2017. Selim est co-fondateur dewww.napeca.com.

NAPE Culture & Agility est une startup-conseil spécialisée dans la réinvention - les transformations - des équipes de Direction, du TOP Management et du middle management grâce à des LABs expérientiels, programmes de formation minutieusement séquencés pour accélérer les changements de postures et les pratiques en permettant des prises de conscience émotionnelles complètes et rapides au sein des équipes.

[1] worldwide-employee-engagement

[2] https://www2.deloitte.com/fr/fr/pages/talents-et-ressources-humaines/articles/qualite-de-vie-au-travail-et-la-bienveillance.html

[3] https://www.alternatives-economiques.fr/salaries-banques-haute-pression/00080733

[4] https://business.lesechos.fr/directions-ressources-humaines/ressources-humaines/efficacite-productivite-personnelle/0212070422843-engagement-des-salaries-l-espace-de-travail-n-est-pas-une-condition-suffisante-309617.php

[4 bis] http://hubklub.hubinstitute.com/hubreport/hubforum-tendances-transformation-digitale/

[5] https://www.humanite.fr/47-des-emplois-seraient-automatisables-dici-20-ans-549348

[6] https://fr.wikipedia.org/wiki/Elisabeth_K%C3%BCbler-Ross

[7] http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/10/19/19319-letonnante-plasticite-cerveau-humain