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Le pouvoir de la “Libération” : Comment les entreprises autogérées boostent le sentiment d'appartenance de leurs employés!

Le pouvoir de la “Libération” : Comment les entreprises autogérées boostent le sentiment d'appartenance de leurs employés!

De nos jours, la manière de concevoir et de gérer les entreprises a évolué bien au-delà des schémas traditionnels. Parmi les modèles en vogue, les entreprises autogérées, aussi appelées entreprises libérées, ont gagné en popularité, offrant une nouvelle approche à la fois innovante et humaine en matière de gestion.

8 idées pour briser la glace en réunion avec vos collaborateurs (au bureau ou à distance)

8 idées pour briser la glace en réunion avec vos collaborateurs (au bureau ou à distance)

En cette période, les réunions à distance se multiplient. Elles peuvent être parfois peu participatives, peu dynamiques et source de stress.
Comment encourager les employés à mieux se connaître et favoriser l’entente et la bonne humeur au travail ?

Le monde change! Découvrez « Pourquoi le travail auto-organisé devient-il évident ? »

Le monde change! Découvrez « Pourquoi le travail auto-organisé devient-il évident ? »

La remise en compte importante des modèles économiques, financiers, organisationnels, sociétal, politiques, environnementales, etc. est en marche! Et l’entreprise n’y échappe pas!

Les tendances RH mondiales de cette année 2020

Les tendances RH mondiales de cette année 2020

Les changements démographiques, l’avancée des technologies numériques et leurs utilisations indispensables, la transformation rapide des modèles d’affaires et l’évolution sociale de la relation employeur-employé entraînent des changements au sein des fonctions RH et des organisations qu’elles servent. De nouveaux défis et des solutions potentielles en matière de talent totalement différent de ceux rencontrés par les précédentes générations de leaders.

Quand les bureaux se vident de leurs collaborateurs, les réseaux sociaux s’explosent, explication!

La nouvelle réalité des organisations et des employés face au COVID-19 est assez claire, il y a plus de temps libre pour être présent sur les réseaux. Sans oublier le besoin de communiquer que nous avons entre nous (amis et collègues) pour combler le manque de relation humaine directe. Le temps que nous passions hier, un café à la main à la porte du bureau de notre collègue ou à la cafétéria est aujourd’hui transféré sur les réseaux sociaux!

Patrimoine-RH - les réseaux sociaux pour l'entreprise
4 heures par jour à consulter les médias sociaux!

Nous pouvons estimer qu’aujourd’hui, le temps supplémentaire accordé par jour est supérieur à 1h30 par rapport à janvier 2019, soit un total d’environ 4 heures par jour à consulter les médias sociaux!

Selon plusieurs études, l'épidémie a provoqué des perturbations majeures pour les spécialistes du marketing, et les marques “entreprises” se retrouvent obligées de revoir très rapidement leurs stratégies (selon le journal du net @business). Dans ce contexte de distanciation sociale et l'utilisation massive des réseaux sociaux de la part des consommateurs, comment allez-vous, vous faire remarquer et comment les réseaux sociaux vont-ils vous aider?

La place de la connexion via son téléphone

L’utilisation des réseaux sociaux sur le mobile augmente de manière rapide et exponentielle. Il s’avère en effet que 91% des utilisateurs des réseaux sociaux y accèdent via un téléphone mobile. De même, presque 80% de la totalité du temps passé sur les réseaux sociaux se fait depuis un mobile (Lyfemarketing).

Votre entreprise est-elle présente?

Souvent les entreprises que nous accompagnons nous répondent qu’elles sont présentes sur au moins un des principaux médias (Facebook, Linkedin, Youtube ou instagram), mais peu ou pas active du tout!

Beaucoup d’entreprises sont peu présentes ou réellement actives sur les réseaux sociaux en 2020!

LINKEDIN

Linkedin est souvent oublié et un peu négligé par les entreprises, et ce, malgré le fait que ce soit une plateforme très vivante qui regroupe des millions de professionnels (partenaires, clients, futurs collaborateurs). On n’atteint pas les chiffres de Facebook, mais si votre objectif est de parler à des experts d’un domaine précis, à des professionnels allumés et ouverts aux nouveautés, LinkedIn devient alors très intéressant. Lors de notre accompagnement nous partageons des conseils et astuces pour tisser des relations très ciblées grâce à l’automatisation et à quelques bonnes pratiques très payantes. Pour exemple, vous connecter à plus de 1000 professionnels très ciblés que vous aimeriez avoir dans votre réseau, le tout en moins d’une semaine et avec moins d’une heure de travail! Pensez-vous que cela soit efficace et pertinent? La réponse est oui, bien sûr! https://cutt.ly/ZfcxaJk

FACEBOOK, LE LEADER

Le plus gros et le plus influent reste Facebook l’incontournable. Avec ses 2,5 milliards d’utilisateurs, il est inconcevable pour une marque de ne pas avoir de présence sur la plateforme. Une page Facebook complète, active et bien entretenue est aussi essentielle, sinon plus, qu’un site web. Pour une marque, l’avantage d’être sur Facebook est évident: on peut rejoindre presque tout le monde et presque tout le monde peut la rejoindre.

D’ailleurs, grâce à Messenger, une application qui regroupe plus de 1,3 milliard d’utilisateurs et qui peut remplacer le courriel pour bien des situations, les marques ont le moyen de parler directement et facilement à leurs clients potentiels. Le potentiel du marketing par Messenger n’est plus à négliger.

YOUTUBE, LA TÉLÉ DU 21E SIÈCLE

YouTube, le service de diffusion de vidéos en continu de Google, est le plus populaire sur la planète et le deuxième moteur de recherche le plus consulté après, vous l’aurez deviné, celui de son propriétaire. YouTube gère en effet plus de 3 milliards de recherches chaque mois!

Les chiffres du géant de la vidéo donnent le vertige. Ce sont en effet 2 milliards de personnes qui se rendent chaque mois sur YouTube, ils écoutent 1 milliard d’heures de vidéos chaque jour et mettent en ligne 720 000 heures de nouveau contenu.

Là où ça devient assez intéressant pour votre entreprise, c’est la proportion de gens qui a découvert une nouvelle marque ou un nouveau produit grâce à YouTube. 90% des utilisateurs de la plateforme ont découvert quelque chose de nouveau grâce à la publicité ciblée, aux critiques de produits et aux campagnes d’influenceurs.

Il est aussi essentiel de penser à adapter son contenu aux téléphones intelligents et aux formats de ceux-ci. Ce sont en effet 70% des vidéos YouTube qui sont vues sur mobile. (source de communication mobux)

Quand tu connais, tu peux pas dé-connaître!
— Sylvain Boudreau (conférencier)

10 bonnes raisons d’être actif sur les réseaux sociaux pour votre organisation

  • Développer votre notoriété (image de marque et marque employeur)

  • Fidéliser vos clients

  • Conquérir de nouveaux clients et candidats

  • Créer une proximité avec les personnes qui s’intéressent à votre organisation

  • Créer une communauté

  • Augmenter le trafic de votre site Internet

  • Améliorer le référencement naturel

  • Diffuser vite et loin

  • Faire de la publicité ciblée

  • Devenir influenceur (arrêter de vendre, laissez-vous acheter tout simplement!)

À qui reviennent ces tâches?

À toutes les ressources de votre organisation, comme les fondateurs, dirigeants, gestionnaires, ressources humaines, département des ventes, marketing et bien sur les communications.

Voilà, vous en savez assez pour répondre à ces trois questions?

  1. Pourquoi mon entreprise doit-elle être sur les réseaux sociaux?

  2. Qui devrait interagir sur les médias sociaux et dans quel objectif?

  3. Sommes-nous assez outillés pour être efficaces?

Besoin d’un coup de main? Découvrez nos solutions.

Bon succès et n’oubliez pas « d’aller vous faire voir! » sur les réseaux sociaux!

Philippe Zinser

Happy-Culteur RH

Pour aller plus loin:

La rentrée post covid, à quoi s'attendre ?

La crise du covid 19 est une source d’inquiétude pour le monde entier. Ce virus sans précédent inquiète suite à un manque réel de connaissance sur son évolution dans le temps et sans remède pour y faire face.

Mais alors, comment réagissent les chefs d’entreprise ? Quels sont les changements indispensables à apporter ? A quoi ressemblera cette nouvelle ère du monde du travail ?

Heureusement cette crise apporte malgré tout du positif, elle nous a permis, à tous, de remettre en question notre mode de vie personnelle et professionnelle.

Conciliation - panneau.jpg

La Fondation d’entreprise MMA des Entrepreneurs du Futur a interrogé des patrons sur leur état d’esprit à l’heure de la relance, et le bilan est plutôt positif.

En ce temps de crise, seulement 44% des chefs d’entreprises se disent inquiets pour l’avenir. Ce qui veut dire que la majorité des dirigeants sont dans un esprit positif et constructif.

Le facteur anxiogène reste leur trésorerie, cependant, cette crise leur a permis de revoir leurs priorités, et leur équilibre familial devient prioritaire. L’impact du confinement leur a permis de s’investir dans les activités familiales. Ce qui entraîne à présent un soutien plus important de leur proche pour la reprise.

Comme l’a si bien dit Victor Hugo :

Par l’union, vous vaincrez.
Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis,
vous serez invincibles !

Une vie familiale plus épanouie, oui, mais pas que. Cette crise a permis de montrer aux entreprises leurs faiblesses organisationnelles. Pour faire simple, il va falloir se réinventer pour prospérer. C’est-à-dire changer la façon d’appréhender l’entreprise, et même le rapport des collaborateurs à l’entreprise, à l’environnement et à la façon de travailler.

Les entreprises qui sont sorties en position de force et ont gardé leur avantage concurrentiel sont celles qui ont continué à innover et ont poursuivi leurs investissements.

Il est donc indispensable de repenser le rôle de l’entreprise, sa mission, son engagement social et sociétal, la position des ressources dans l’entreprise qui demanderont sûrement à apprendre différemment et à revoir leurs modes de travail.

Quand on doit changer, on doit réapprendre, être agile et aller vite car le temps n’est pas notre allié. Il faut aller à l’essentiel pour être plus efficace et surtout remettre l’humain au cœur de la transformation, qu’il soit client, collaborateur ou partie prenante de l’écosystème de l’entreprise.

 Il est certain que la crise du coronavirus va accélérer les 6 tendances de la transformation des entreprises.

  • La généralisation d’organisations de travail flexibles
    Mêlant présence dans l’entreprise et activité à distance, celles plus avancées permettent à leurs salariés de travailler de chez eux en mettant en place des outils de vidéoconférences et de collaborations permettant de travailler à distance efficacement.

  • La structuration en équipes entrepreneuriales autonomes de petite taille
    Elles sont susceptibles de fonctionner en petites unités résilientes, avec peu ou pas de directives venant de la direction centrale de l’entreprise en cas de crise majeure. L’un des défi sera de gommer encore plus la séparation entre la sphère privée et la sphère professionnelle dans l’organisation personnelle des individus.

  • L’augmentation du degré d’autonomie consenti aux collaborateurs
    Une responsabilisation accrue leur permettant de prendre des initiatives pour innover et pour gérer les situations difficiles. Les pratiques managériales sont amener à évoluer par la diffusion de la d’une culture d’innovation et de responsabilisation.

  • La diffusion de méthodologies collaboratives
    Elles permettent aux collaborateurs de travailler efficacement dans ces nouvelles organisations autonomes et entrepreneuriales. Les organisations entrepreneuriales et décentralisées sont certainement destinées à devenir la prochaine norme managériale.

  • La promotion d’une culture interne favorisant la bienveillance, l’empathie et la prise en compte des individus dans leur globalité
    Les épidémies ne touchent pas seulement tout un chacun dans son activité mais aussi dans sa vie familiale, qui peut être affectée par la maladie ou le décès de proches. Les organisations vont devoir prêter beaucoup plus d’attention qu’auparavant aux situations personnelles de leurs collaborateurs, tout en respectant leur droit à la vie privée. 

  • La capacité à s’appuyer concrètement sur un socle de valeurs solides et effectivement mises en œuvre
    Que cela puisse résister à des situations de stress intense. C’est précisément lors de conditions extrêmes comme la crise actuelle que l’on peut vérifier si les engagements vis à vis des collaborateurs sont conformes aux les valeurs affichées.


Chez Patrimoine RH, nous sommes convaincus que les relations professionnelles au sein des entreprises doivent évoluer et de manière irréversible.

Les employés d’aujourd’hui et de demain n’ont et n’auront plus les mêmes attentes en ce qui concerne leur environnement de travail. C'est pourquoi il nous apparaît important d'accompagner les organisations afin de modifier leurs méthodes de gestion.

Dans votre organisation, quelles ont été les transformations organisationnelles depuis le covid ?

Les 7 valeurs qui nous différencient

Confiance,
Par principe, tout est possible là où règne la confiance. Cette confiance nous devons l’offrir à nos employés comme préalable à la responsabilisation et à l’autonomie.

Autonomie,
Compétence indispensable pour le développement de chacun au bénéfice de tous.
L'autonomie est le moteur de la créativité.

Partage,
Partager, c'est accorder beaucoup d’importance aux perspectives d’évolution des employés.
Le partage s'applique dans le domaine de la communication, de la transmission des connaissances, et du savoir et donc de la transparence.

Plaisir,
Toutes les attitudes qui sont positives, tous les moyens, et supports accessibles à l’entreprise doivent être privilégies afin que le plaisir soit présent dans le quotidien de ses ressources humaines.
Rire doit être fortement conseillé et recommandé par la direction !

Bonheur,
La direction doit être convaincue qu’un employé heureux est plus productif et effectue un travail de meilleure qualité. Alors, pourquoi se priver de ces avantages !

Sens du service,
Les employé.e.s doivent être traités de la manière dont nous souhaitons qu’ils s’occupent de nos clients !

Développement Durable,
Investir dans le bien-être de ses ressources humaines, c'est investir dans l’avenir et le développement de son organisation.

Seulement ceux qui prendront le risque d’aller trop loin
découvriront jusqu’où on peut aller
—T.S. Eliot

Comme vous avez pu le lire, nous sommes là pour vous aider à traverser cette période plus qu’exceptionnelle afin d’en sortir gagnant.

N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez transformer votre organisation et vous offrir la liberté d’être plus heureux dans votre vie professionnelle.

Vous trouverez sur notre site nos formations et accompagnements qui changeront surement la vie de votre organisation !

Au plaisir de lire vos commentaires.

Julia Nagot
Happy-Cultrice RH

L'effet domino pourrait toucher votre organisation!

Êtes-vous prêt à soutenir votre entreprise?

La reprise à besoin de vous! La bienveillance envers votre entreprise en sera la clé!

Que vous aimiez ou pas votre employeur actuel, réfléchissez bien aux actes que vous poserez prochainement dans votre travail, la vie de votre organisation (entreprise) dépend grandement de vous et du collectif!

Patrimoine-RH - Stopper l'effet domino

Nous critiquons assez facilement nos dirigeants d’entreprises, politiques, ou autres, mais sommes-nous, impliqués dans les actions concrètes pour que cela aille mieux?

Nous sommes dans une crise sanitaire, humaine et financière sans précédent depuis plusieurs mois et les conséquences sont aujourd’hui économiquement très visibles, même pour les plus sceptiques!

DavidsTea, le marchand de thé a ainsi fait parvenir des avis de résiliation de bail pour ses 82 magasins, lesquels prenant effet dans 30 jours. Il prévoit d’en réouvrir seulement 18 au Canada, dont sept au Québec.

Les revenus d’Air Canada ont fondu de 89 %, le transporteur a souligné qu’il a dû réduire ses effectifs d’environ 20 000 employés, soit plus de 50 % de son personnel.

Victoria's Secret ferme 250 boutiques au Canada et États-Unis en 2020.

Une trentaine de mises à pied temporaires chez VIA Rail.

Sans oublier les plus petits (article de silo57)

Et la liste est encore longue et malheureusement pas terminée, sans oublier les petites entreprises dont la presse ne citera jamais les noms! 

En mai dernier, les premiers chiffres annonçaient plus de 3 millions d'emplois perdus au Canada depuis le début de la pandémie avec un taux de chômage au Canada qui a bondi de 7,8 % en mars à 13 % en avril. Le Québec est la province la plus durement touchée.

Sans oublier l’impact aussi au niveau international, Renault 15 000 emplois directs, Lufthansa 20 000 emplois, etc. (article la voix du nord)

Quelles sont les conséquences?

La COVID-19 risque d’emporter 158 000 PME au Canada, dont 17 993 au Québec. C’est ce que révèle une étude de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) dévoilée le 29 juillet 2020.

Quelles sont les décisions prises par un grand nombre d’entreprises?

Une grande majorité d’entreprises ont décidé de ne pas faire d’augmentation ou de revalorisation des salaires cette année, non pas dans l’objectif d’améliorer leur rentabilité ou leurs profits, mais tout simplement pour garder de la trésorerie pour l’avenir!

Il n’est pas toujours facile d’être un patron, surtout quand les décisions à prendre ne sont pas populaires « Pas d’augmentation cette année… ». Mais n’oublions pas que prendre des décisions c’est avoir le courage de regarder les choses en face, d’anticiper, de sauvegarder ce qui peut l’être, mais aussi et avant tout de croire en l’avenir!

Alors, si vous avez toujours un emploi, que vous n’avez pas eu de réduction de salaire (réduction du nombre d’heures travaillées), que votre employeur prend soin de la compagnie et de vous, faites en de même à votre niveau!

Comment agir?

Soyez bienveillant, investissez-vous à 100% (voir plus si vous le pouvez), ne tolérez pas ce qui n’est pas acceptable dans l’organisation, tout ce qui est mal géré ou tout abus de confiance ne doit plus rester sous silence, agissez! La survie de l’organisation en dépend.

Devenez un acteur des bonnes décisions à prendre, optimisez votre efficacité, réorganisez le travail si cela vous permet d’être plus performant, qui mieux que vous et votre équipe savent ce qui doit changer à votre niveau pour améliorer les choses!

L’entreprise doit devenir de plus en plus collaborative, sa survie en dépend et vous faites partie de la solution.
— Philippe Zinser

En lisant cet article, vous vous dites peut-être « oui, mais que fait l’entreprise pour nous? La réponse est simple, elle essaie de survivre pour vous permettre de conserver votre emploi et vos revenus tout simplement! ».

96% des patrons ont un attachement très fort et sincère à leurs collaborateurs, malheureusement, seuls les 4% restants font parler d’eux négativement!

Alors, prenez le temps de réfléchir à ses questions :

  • Mon patron est-il courageux et a-t ’il confiance en moi? 

  • Si oui, comment puis-je l’aider à passer cette crise?

Sinon, soyez heureux, changez!

Cet article a pour objectif de vous sensibiliser, de vous faire prendre conscience de ce que vous avez et des moyens qui sont à votre disposition pour les conserver. 

Vous êtes reconnaissant envers votre entreprise, taguez-la, ainsi que votre dirigeant dans les commentaires (ci-dessous) pour leur dire merci!

Au plaisir de lire vos commentaires,

Philippe Zinser

Happy-Culteur HR

Autre article sur le sujet : https://www.patrimoine-rh.com/blog-patrimoine-rh/lorsque-les-collaborateurs-prennent-soin-de-leur-entreprise-en-periode-de-crise 



Les impacts de la crise sanitaire sur nos modes de management!

Dans les deux prochaines années, nos entreprises seront radicalement différentes!

En janvier dernier, si je vous avais annoncé que 80% des entreprises fermeraient pendant plusieurs semaines et qu’une grande partie de la population mondiale serait confinée chez elle, vous auriez pensé IMPOSSIBLE! Alors, ouvrez-vous à la lecture qui va suivre et vous pouvez aussi penser que c’est RIDICULE, DANGEREUX, mais je vous assure que cela devient ÉVIDENT pour un grand nombre d’entreprises au niveau mondial!

Patrimoine-RH #toutestpossibleensemble

La transformation des entreprises vient de prendre un grand coup d’accélération à cause ou grâce au Covid-19!

Selon Luc Bretones, CEO de Purpose for Good, organisateur de The NextGen Enterprise Summit et président de l'Institut G9 +

L'entreprise aura fait sa révolution copernicienne dans 10 ans!

Disparition du lien de subordination, autonomisation des équipes, consécration de la raison d’être.

L'actuelle crise sanitaire aura-t-elle un impact durable en matière de management?

L'épisode du confinement, quoique contraint et douloureux, a permis la plus grande expérience mondiale de travail à distance de tous les temps. Les entreprises qui qualifiaient les réseaux sociaux d'entreprise et autres t'chats, vidéoconférences et outils SaaS au pire de gadgets et au mieux de plateformes du futur, ont finalement trouvé le temps, dans l'urgence, de s'y mettre. Celles qui qualifiaient le télétravail de néfaste ou le pensaient impossible ont compris ses potentialités - productivité, gain de temps -, mais aussi ses limites dans la durée, comme l'éloignement social. Dans un cas comme dans l'autre, ces nouvelles aptitudes sont les signaux du futur du management, plus collaboratif, transparent, responsabilisant et engageant.

La direction d'entreprise et le management de demain vont-ils fondamentalement changer?

En 2030, les personnes qui regarderont la façon dont nous manageons aujourd'hui nous prendront pour des hommes de Cro-Magnon du management. La manière de manager n'aura alors plus rien à voir avec celle que nous pratiquons. Nous le voyons déjà dans toutes les organisations qui préfigurent l'entreprise nouvelle génération comme la banque russe Tochka, l'assurance brésilienne Youse, la fédération de psychiatres et de psychologues néerlandaise Mentaal Beter, la plateforme Holaspirit, le cabinet français Octo Technology ou encore, à l'échelle de projets, dans  les groupes Michelin et Decathlon. L'écart entre ces entreprises et les entreprises traditionnelles se creuse en ce moment même à vitesse grand V, et cette dynamique va connaître une accélération impressionnante dans les années à venir.

Qu'est-ce qui va radicalement changer ?

Le lien de subordination entre personnes nous semblera archaïque. Aujourd'hui, le management se fonde sur une relation de pouvoir, liée à la possession de l'information. Or Internet sape ce pouvoir à la base en rendant l'information accessible à tous. La relation de subordination va donc céder sa place à une hiérarchie plus plate, avec des équipes qui travailleront ensemble car elles auront des redevabilités entre elles. Le manager trouvera sa plus-value dans sa capacité à donner à chaque membre de son équipe la possibilité de s'exprimer non pas à 30 ou 40 % de ses capacités, comme c'est le cas actuellement, mais à 70 ou 80 %, afin de doper l'initiative et l'innovation.

Pour rendre un maximum de personnes responsables de leur périmètre d'action et leur permettre de réaliser la plupart de leurs tâches en autonomie, la gouvernance devra être adaptée et une agilité systémique mise en place à l'échelle de toute l'entreprise. Plutôt que de se lancer dans des réorganisations obsolètes dès leur adoption, les sociétés s'adapteront en permanence avec des équipes plus humaines et plus petites, dans la lignée de la méthodologie Scrum. L'entreprise en 2030 fonctionnera alors selon trois principes : la décentralisation de l'autorité, la transparence et la confiance ainsi que la responsabilisation des équipes. Ce n'est plus la relation de pouvoir, mais la raison d'être qui guidera et motivera le collectif, cette volonté d'avoir un impact positif au-delà du résultat net.

Ce modèle est-il vraiment adaptable à toutes les entreprises ? Les managers ne vont-ils pas freiner des quatre fers?

Ils n'auront pas le choix ! Les organisations qui ne s'adapteront pas disparaîtront violemment à cause d'un manque d'agilité et d'attractivité aux yeux des salariés, des clients et des parties prenantes. D'ailleurs, l'entreprise de 2030 ne sera plus circonscrite à ses seuls salariés, réduits dans certains cas à la portion congrue. Elle fera appel à des talents extérieurs pour répondre à ses besoins. Dans ce contexte, l'organisation sera, avant tout, identifiable à sa raison d'être, qui deviendra l'un des seuls éléments pérennes dans le temps. En fonction de celle-ci, elle définira un cadre contractuel avec ses parties prenantes pour la réalisation de telle ou telle mission, encouragée par les actes d'achat des consommateurs.

Pour aller plus loin, on peut même imaginer une évolution assez forte en matière capitalistique. Afin de doper l'engagement de toutes leurs forces vives, certaines entreprises pourraient commencer à adopter une forme intermédiaire, à mi-chemin entre la coopérative et la société anonyme classique. Cela favoriserait la construction d'un projet dans la durée, profitable à toutes les parties prenantes, des actionnaires aux salariés, en passant par les clients promoteurs, les représentants ou encore les fournisseurs. Sans une conversion vers ces formes moins spéculatives, avec un impact positif sur l'environnement et un partage du capital qui motivera beaucoup de personnes et redonnera du sens à leur travail, les grands groupes s'exposent à une mise au ban progressive

Depuis plus de cinq ans Patrimoine-RH accompagne les entreprises Québécoises et Françaises dans ce type de transformation qui pour certains peut paraître ridicule voir dangereux mais qui demain deviendra évident!

Source : Les Échos.fr

Innovation en matière de gestion et management RH

Comment cultiver le bien être au travail?

Patrimoine RH - le bien être au travail

D’un point de vue philosophique comme économique, l’entreprise a tout intérêt à cultiver le bonheur au travail. Une étude conduite par le MIT et Harvard  montre que les salariés heureux sont deux fois moins malades, 31 % plus productifs et 55 % plus créatifs.

Pour la génération des Millenials, qui représentera 75 % des actifs en 2025 d'après une étude WoMen’Up, le bien-être est le premier critère de fidélité envers une entreprise. La question n’est donc pas "faut-il être heureux au travail ?", mais plutôt "comment le cultiver ?" Il n’existe pas de recette magique pour y parvenir ! La mission des dirigeants est donc de trouver la meilleure formule, qui relève davantage de la confiance que d’un budget baby-foot.

Avoir conscience des objectifs et impacts 

La clarté est l’un des piliers du bonheur au travail. Il s’agit d’abord de donner du sens, pour que chacun sache pourquoi il travaille, et de préciser les objectifs de l’entreprise. La méthode OKR, adoptée par de nombreuses entreprises tech, permet de motiver ses équipes autour d’un but commun en partageant les objectifs d’entreprise, d’équipes et individuels. Elle repose sur la définition et le partage d’objectifs (par exemple fidéliser les clients), explicitées par des résultats-clés (comme augmenter de 1 % le taux de renouvellement). Tout le monde a ainsi en tête en permanence la direction à suivre et ce que cela signifie concrètement.

D’après l’enquête 2019 de ChooseMyCompany , l’un des premiers critères du bonheur au travail est de voir l’impact de son travail sur la réussite de l’entreprise. Cela passe par des descriptions de poste précises pour que chaque collaborateur soit conscient du périmètre de son poste et de son impact sur les objectifs de l’entreprise. En étant conscient de ce qui est attendu de son travail et de comment ce dernier participe à l’atteinte des objectifs de l’entreprise, le collaborateur développe un sentiment d’utilité et de bien-être.

Enfin, le cadre de l’entreprise doit lui aussi être suffisamment clair pour permettre à chacun de connaître sa marge de manœuvre, tant en termes de décision (par exemple l’autonomie d’un commercial lors d’une négociation) qu'en terme de posture à adopter. À quelles valeurs se référer pour recruter ? Quels sont les critères de validation d’une période d’essai ? Quels sont les horaires attendus de la part des cadres ? Est-il acceptable de déjeuner une raclette dans un open space ? L’explicitation et le partage de la culture d’entreprise sont aussi importants que la définition de règles à respecter pour bien vivre ensemble.

Établir une relation de confiance

Une fois les objectifs et le cadre définis, toutes les conditions sont réunies pour offrir de la liberté dans l’organisation du travail. En effet, les salariés portent de plus en plus d’attention à la flexibilité et à la liberté que leur offre leur employeur. Des horaires de travail flexibles et adaptés au rythme de vie de chacun, et la possibilité de faire du télétravail, sont un bon début. Avoir une salle disponible à l’heure du déjeuner pour la sieste plaît beaucoup aussi !

Les aménagements imposent cependant de faire confiance à ses équipes et de partager la prise de décision. Dans son livre "Reinventing organizations ", Frédéric Laloux encourage les entrepreneurs à donner plus d’autonomie à leurs collaborateurs, pour libérer les énergies et la créativité. Cela peut se matérialiser par des modes alternatifs de prise de décision, comme la sollicitation d’avis. Le principe : toute personne est habilitée à prendre n’importe quelle décision dans l’entreprise, du moment qu’elle sollicite l’avis de ceux qui sont concernés et des spécialistes du sujet.

L’intelligence collective, en permettant à chacun d’exprimer ses idées sur un pied d’égalité, est également un puissant moteur de co-créativité qui peut apporter des axes d’amélioration insoupçonnés. Comme disait Aristote : "La totalité est plus que la somme des parties" !

Cette confiance collective permet aussi de se remettre en cause régulièrement à tous les niveaux de l’entreprise. À la clé, une agilité décuplée et une progression rapide de l’ensemble de l’équipe.

Investir dans l’humain

Le sentiment de progresser et d’apprendre est l’un des principaux facteurs de bonheur au travail. Les entreprises où les salariés sont les plus heureux ont souvent le point commun d’investir dans la formation des équipes. Des équipes formées, ce sont des équipes plus performantes, mais aussi plus motivées, car stimulées intellectuellement au quotidien. Les moyens pour permettre à chacun d’évoluer sont nombreux et souvent peu coûteux, comme les sessions d’échange de savoirs entre collègues (ou "Peer Learning").

Les dirigeants ont également la charge de travailler la qualité des relations entre collègues, de plus en plus importante pour l’épanouissement des salariés. Cela passe notamment par une attitude bienveillante et cohérente de la part des dirigeants. Ils ont la responsabilité d’incarner les valeurs de l’entreprise et de prendre toutes leurs décisions de façon exemplaire. Quoi de plus porteur que de voir son dirigeant ou son manager en action ?

Le manager doit également savoir formuler des demandes justes, bienveillantes et exigeantes pour tirer ses équipes vers le haut. Quel salarié pourrait être heureux, auprès d’un manager ne faisant – ou ne demandant – jamais de feedback ? 62 % des salariés associent d’ailleurs feedback et bonheur au travail, selon une enquête Happy At Work 2019 par ChooseMyCompany.

Dès lors qu’une relation de confiance est instaurée, il devient possible de se parler franchement pour apprécier la qualité du travail de l’autre et le faire monter en compétences. Des méthodes facilement applicables existent pour fluidifier les échanges, comme la communication non violente (CNV). Elle vise à bâtir des relations fondées sur la clarté, l’empathie, la coopération harmonieuse et le respect de soi et des autres… le terreau idéal pour construire une culture du feedback, en toute bienveillance.

Une fois que le bonheur par le travail est en place, l’organisation d’événements réguliers permet de cultiver le bonheur collectif : goûters ou apéros hebdomadaires, déjeuners d’équipes ou séminaires d’entreprise. Un événement convivial renforce l’esprit joyeux et célèbre les avancées, petites ou grandes : projet réussi, nouvel arrivant, contrat signé !

Finalement, le bonheur au travail est un Graal accessible à tous. Il repose sur la mise en place d’actions concrètes et, surtout, sur la conviction que l’humain reste la priorité dans l’entreprise. Dirigeants et managers, à vous de jouer !


Vous aimeriez en savoir plus, consultez notre site ou contactez-nous.

Source : Les échos

Par Philippe Chazalon (Co-fondateur et co-CEO d’UpSlide)